La pêche à la mouche

La pêche à la mouche

Cette activité de plein air peut être pratiquée comme une distraction agréable dans un cadre relaxant. Elle est aussi un véritable sport, auquel certains s’adonnent avec passion. Dans les deux cas, le plaisir de pêcher est au rendez-vous, pour peu que l’on adopte la bonne technique et un matériel adapté. 

Zoom sur la pêche à la mouche

Elle se différencie à première vue des autres procédés de pêche à la ligne par son  lancer fouetté. Ce tour de main spécifique consiste à projeter une ligne (ou soie), assez épaisse pour positionner une mouche là où on le souhaite. Cet appât n’est pas un véritable insecte mais un leurre artificiel. Différents types de mouches artificielles sont utilisées, on en distingue trois, chacun imitant un appât naturel comme :  

– la mouche sèche, qui a l’apparence d’un insecte flottant à la surface de l’eau 
– la nymphe (ou mouche noyée) qui rappelle au poisson certaines larves qui évoluent entre deux eaux 
– le streamer, qui est un faux alevin. 

Où pêcher à la mouche ?

Les poissons qui  mordent  à ces hameçons sont essentiellement des truites, des ombres ou bien des saumons quand on pêche en rivière. La plupart des  moucheurs  privilégie ces cours d’eau dits de première catégorie, qu’ils soient situés en plaine ou en altitude.

Le poisson convoité sera attiré par la mouche pour deux raisons manifestes. Il est  piégé  par la ressemblance de la mouche avec une vraie proie. La mouche peut également le rendre agressif et il mord de manière pugnace. On peut aussi utiliser sa canne à mouche en mer, à bord d’un bateau pour des prises du type bar ou maquereau.  

Quel matériel utiliser pour la pêche à la mouche ?

Découvrez l’équipement basique nécessaire avant de tester votre technique  in situ :  

– une canne à mouche, légère, équilibrée avec du nerf 
– un moulinet de pêche à la mouche : il sert de réserve de fil ainsi que de frein si la prise est importante. Cette pièce rotative se décline en plusieurs versions, plus ou moins sophistiquées 
– une soie : qui va servir à propulser l’appât. Cette ligne n’est plus forcément en soie, contrairement à ce que suggère son appellation originelle. Elle est le plus souvent synthétique et peut en outre être flottante, plongeante ou entre les deux. 
– On désigne par « backing » la réserve de fil reliée au moulinet d’une part et à la ligne de l’autre. Ce fil sert si toute la soie est hors du moulinet 
– un bas de ligne, faisant office de liaison entre la ligne et la mouche  
– une mouche, qui doit être accrochée au bout du bas de ligne. 

 
Quel que soit votre lieu de résidence en France, n’hésitez donc pas à vous initier à la pêche à la mouche, un loisir de choix qui peut très vite devenir une passion durable !